Un grand merci aux Inrockuptibles, Magic, Vibrations, Chronic'art, Rock & Folk, Rock Sound, Télérama, Libération, Le Monde et Millefeuille dont sont extraits tous les articles et chroniques qui suivent. L'ensemble de ces textes et photos restent l'entière propriété de leurs auteurs et ayant-droits respectifs, et seront retirés immédiatement en cas de plainte de leur part. Merci à Christophe et Jean-Paul pour les scans et la mise en page de certains articles. Si vous êtes en possession d'articles ne figurant pas dans cette revue de presse, n'hésitez pas à faire fonctionner vos scanners... |
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There is no-one what will take care of you An arrow through the bitch Days in the wake Hope O I enjoy the light Mountain Viva last blues Arise therefore Lost blues and other songs Joya Western music Rising shotgun Black / rich music Blue lotus feet I see a darkness Guarapero / Lost blues 2 Ode music All most heaven Ease down the road Amalgamated sons of rest Slitch music Master and everyone Sings greatest Palace music Superwolf Summer in the Southeast |
Les Inrockuptibles, octobre 1993 On croyait le genre asséché, c'est pourtant la sève la plus fertile qui irrigue la country désaxée de There is no-one what will take care of you, album de l'été des Palace Brothers. Disque fragile et orageux de Louisville, Kentucky, parfaitement indispensable. Les Inrockuptibles, octobre 1994 Depuis l'année dernière et l'époustouflant There is no-one what will take care of you, la nouvelle se propage, insistante : les Palace Brothers seraient le plus bel espoir d'Amérique. Secret gardé et bichonné par ceux qui ont un mis le doigt sur cet album à la richesse infatigable — de Sonic Youth aux Tindersticks, de Steve Albini à Dominique A. —, cette musique d'avant toutes les guerres ne connaît que le désert et la tristesse des hommes seuls. A l'heure où l'étrange frère Oldham revient en solitaire — Days in the wake, album de causse — conversation à demi-mot avec le mystère le plus passionnant de Louisville, Kentucky. Magic, juillet/août 1995 A quelques semaines d'un nouvel album qui devrait finir d'asseoir l'excellente réputation d'une marque de fabrique singulière, Will Oldham, grand luxe, nous parle, avec le sourire, de sa musique hantée. Et d'un public qu'il détesterait ignorer. Vive ce blues-là. Les Inrockuptibles, août 1995 Depuis There is no-one what will take care of you, album bouleversant, on ne peut plus se passer de la country désolée des Palace Brothers. Devenu Palace le temps d'un quatrième album produit par le fan Steve Albini — Viva last blues, avant la gloire inéluctable —, le groupe du terrifiant Will Oldham jouait cet été, à Londres. L'homme, apparemment apaisé, n'a toujours pas appris à parler, mais chante à merveille. Les Inrockuptibles, avril 1996 Quand le rock américain est fatigué du rock tout court, il va confier ses peines à ses ancêtres. D'American Music Club à Palace, une génération a quitté le monde civilisé pour aller gratter le lopin aride et magnifique de la country. Retour aux sources ou fin de race ? Visite guidée sur un terrain miné. Les Inrockuptibles, avril 1996 En cinq albums, dont le nouveau et terrifiant Arise therefore, la musique de Palace s'est imposée comme le plus fascinant condensé des grandes traditions américaines. Oeuvre dérangée du seul Will Oldham, homme de peu de mots, elle continue de provoquer émerveillement et mystère. Une virée dans le Kentucky, qui a vu naître ces chansons du diable, résoudra-t-elle cette énigme : comment simplicité et complexité, lumière et ombres vivent-elles ici en si parfaite harmonie ? Les Inrockuptibles, avril 1997 C'est une compilation pour une fois nécessaire, renversante et pas cache-misère pour un sou. A travers quinze titres introuvables ou inédits, Lost blues and other songs jette un éclairage supplémentaire sur la musique magnifiquement ombrageuse de Palace. Et confirme, si besoin est, les talents de son créateur Will Oldham : une écriture sans limites, plus mystérieuse et complexe que son dénuement pourrait le laisser entendre, une force d'expression hors du commun et l'une des voix les plus terriblement agrippantes qui soient. Magic, janvier 1999 Auteur et musicien majeur de ces dernières années, Will Oldham a réalisé, en six ans d'activisme et sous divers patronymes, plus de classiques que la plupart des prétendus songwriters pop officiels réunis. Pour beaucoup, sa musique est bien plus qu'une simple succession d'accords et de textes plus ou moins bien sentis : elle est la vie elle-même. I see a darkness, son nouvel album, sorti cette fois sous le pseudonyme de Bonnie 'Prince' Billy, prouve une fois encore tout le panache d'un homme qui, malgré une réputation de mutique invétéré, s'est prêté de bonne grâce au jeu souvent perfide des questions-réponses. Libération, janvier 1999 Idées noires et folk-blues blafard : qui est cet antihéros américain sans âge ni voix, aperçu sous le nom de Palace ? Eléments de réponse avant concert [et] rencontre à côté du sujet avec le héros du groupe fantôme Palace. Les Inrockuptibles, janvier 1999 La mini-star de la country underground Will Oldham est devenue, le temps du lumineux I see a darkness, Bonnie "Prince" Billy : un type chaleureux et au coeur léger, dont les chansons font d'énormes efforts d'hospitalité. Retour sur la carrière déjà séminale de ce Neil Young d'une génération, comique troupier de la désespérance. Rock & folk, février 1999 Las de jouer à cache-cache dans les suites poussiéreuses du Palace qui servait d'abri à sa country lo-fi, Will Oldham est enfin lui-même sur la couverture de son récent Joya mais prétend désormais s'appeler Bonnie 'Prince' Billy. Signes de pistes. Magic, mars 2000 Retour sur les territoires de Will Oldham à l'occasion de la sortie de Guarapero / Lost blues 2, une nouvelle compilation qui rassemble singles obscurs, morceaux rares et inédits. D'où la dissection détaillée du contenu. Vibrations, mars 2001 Apparu sur la scène indépendante au début des années 90 comme le précurseur du renouveau country/folk d'obédience lo-fi, Will Oldham alias Bonnie 'Prince' Billy est synonyme du meilleur de la musique américaine. Chronic'art, mars 2001 Will Oldham, aka Bonnie Prince Billy, nous reçoit en pyjama dans son hôtel de la place des Vosges, avec une barbe de roi mage et du vernis à ongle argenté. Entre le croissant au beurre et la FM en or qui distille en sourdine des standards éculés auxquels l'ami Will semble prendre grand plaisir, il nous parle de son nouvel album, Ease down the road. Les Inrockuptibles, mars 2001 De Tagore à Kerouac et Marino Barreto Jr, le "Prince" de la vraie musique rurale américaine livre les sons, les textes, les gens et les couleurs qui trament son quotidien. Un peu de cette harmonie intime à l'oeuvre dans son nouvel album : Ease down the road. Télérama, avril 2001 Du folk au grunge, ses influences musicales sont aussi multiples que ses identités. Seule certitude : Will Oldham, le p'tit gars solitaire de Louisville, est devenu, sous le nom de Bonnie Prince Billy, un chanteur unique. Intime et minimaliste. Habité. Vibrations, février 2003 Il ne parle plus à la presse et fuit ses fans : Will Oldham alias Bonnie Prince Billy est pourtant bel et bien le plus grand auteur compositeur américain du moment. Les Inrockuptibles, mars 2004 C'est à Nashville, en compagnie de vénérables musiciens locaux, que Will Oldham est allé retrouver ses anciennes chansons. Quel que soit son pseudo, Bonnie "Prince" Billy, Palace ou Palace Songs, son nom, il le signe à la pointe de l'épée : ça veut dire héros. Magic, avril 2004 En choisissant de réenregistrer des chansons de ses diverses incarnations Palace (Brothers, Songs, Music), sélectionnées par le vote des internautes sur le site du label américain Drag City, Will Oldham est parvenu à revisiter de manière sobre et cohérente les différentes pièces d'un palais où régnait souvent l'intranquillité. Soucieux du moindre détail, il revient sur les lieux d'un des plus imposants édifices de la musique américaine contemporaine, ce Greatest Palace music en forme de best of fantasmé. Le Monde, juin 2004 De son vrai nom Will Oldham, le musicien a réenregistré ses complaintes des années 1990. Entre pur hillbilly et folk mélancolique, il est un des auteurs les plus originaux d'Amérique. |